Marie Lorillard a obtenu son doctorat en anthropologie à Bordeaux en 2007, sur le thème des traditions orales sénoufo en Afrique de l’ouest. Elle revient régulièrement mener des recherches au nord de la Côte d’Ivoire. Parallèlement à ce travail de recherche, elle a animé des ateliers de théâtre et d’expression en direction de publics diversifiés, empêchés notamment (travail en milieu carcéral et quartiers prioritaires).
En 2012, elle a réalisé deux court-métrage en partenariat avec le musée d’ethnographie Bordeaux Segalen. L’un d’entre eux, « Souffrances ordinaires », une plongée dans la vie quotidienne en milieu rural sénoufo, a reçu le prix « Workers of the world » au Brésil dans le cadre du BILFF (Brazilian International Labour Fim Festival, édition 2014). Son deuxième documentaire, « Kitani, mon fils est sorti du bois », produit par Les ruines de Carthage, a connu plusieurs sélections dans des festivals.
Ses publications, qui explorent les thématiques liées à l’oralité, tentent de créer une passerelle entre théâtre et sciences sociales.
Une sélection de ses publications
– Ouvrage
Souffrances discrètes, fatigue ordinaire. Regard sur le monde rural sénoufo. Ibis Press, 213 p., 2013. Compte-rendu de cet ouvrage par le professeur Yvan Droz présent dans le cahier d’études africaines : http://journals.openedition.org/etudesafricaines/18241
Rédaction de la préface de Dans la joie de vivre ensemble à Villeneuve Les Salines , collaboration avec le photographe Amadou Gaye, Paris : Grandvaux, 2016.
– Chapitres d’un ouvrage collectif
2019 Un Gargantua sénoufo ? Réflexion autour de la figure du géant dans un conte d’Afrique de l’ouest, Revue Pratiques (à paraître).
2015 « Sénoufo. Furogo, de la fatigue à la souffrance », Dictionnaire de la fatigue, coord. P. Zawieja, Genève : Droz, p. 761-767.
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