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JE SUIS NOIRES
20 mars, 2024 | 19:30 -21:30 CET
JE SUIS NOIRES
Chaque jour qui passe devrait être l’occasion de célébrer les droits humains et en particulier l’égalité hommes-femmes.
En ce sens, Africlap vous invite à une projection du documentaire « Je suis Noires » suivie d’échanges sur le thème : Comment cultiver l’estime de soi quand l’on se voit nier son identité pour être à l’image de ce que la société attend de vous ?
C’est en substance le questionnement de la réalisatrice et protagoniste du film, née en Suisse d’un père Congolais et d’une mère Suisse allemande. Après avoir grandi dans le déni de sa part de noire, elle décide de se regarder en face, à la suite du décès de son père. Cette introspection la pousse à trouver des réponses auprès de ses pairs qui se battent pour s’affranchir du poids de la couleur de leur peau.
En Suisse, terre de consensus et de neutralité, des voix inédites s’élèvent, celles de femmes qui se battent pour la reconnaissance du racisme structurel, déconstruisent les stéréotypes et revendiquent leur double identité suisse et noire.
Entrée gratuite sous réserve de places disponibles.
Rachel M’BON
Née en 1974 à Billens (Suisse). 2004 Brevet Fédéral SAWI (spécialiste en communication). 2009 Formation de journaliste RP. Elle a ensuite travaillé durant dix ans pour différents titres y inclus Femina Fashion, Encore, Le Matin Dimanche, 20 minutes. Également active dans le secteur culturel, elle a occupé le poste de responsable communication du Théâtre de l’Octogone durant sept ans. En 2018, traversée par des questionnements en lien avec l’identité, elle a créé le compte Instagram NOIRES dans le but d’offrir un espace de visibilité aux femmes noires vivant en Suisse. JE SUIS NOIRES est son premier film co-réalisé avec Juliana Fanjul.
Note d’intention de la réalisatrice
Longtemps ma vie a été définie par la façon dont j’étais perçue par l’autre. Quand on grandit dans un monde qui voit uniquement en négatif, sans modèle et sans jamais être représenté, on se conforme aux projections de la société.
Le film poursuit cette ambition, il parle de nous, de la société telle qu’elle évolue et propose de prendre de la hauteur, de s’élever suffisamment pour constater que de loin, les couleurs des humains sont floues, indistinctes, bien que toutes singulières, elles se mélangent naturellement.