INTENTION DU PROJET

Depuis 2010 à Toulouse, Africlap œuvre à la diffusion des cultures et le savoir-faire cinématographique des pays africains.

La question de la convergence écologique est de plus en plus présente dans les débats politiques et dans les débats de sociétés. Les prises de consciences sont mitigées, pourtant les adultes de demain sont les jeunes d’aujourd’hui à qui nous avons le devoir de faire comprendre l’enjeu du développement durable, afin qu’ils adoptent dès maintenant des comportements éco-responsables qu’ils pourront transmettre à leur tour à la prochaine génération. S’adresser aux jeunes, c’est avant tout se mettre dans leur peau pour parvenir à un dialogue d’égal à égal sans frustration.
Situer cette problématique au niveau du continent africain présente un intérêt certain dans le cadre de la saison africa 2020 pour les publics français car faut-il le rappeler, la saison africa 2020 est une invitation à voir et à comprendre le monde du point de vue africain.

Il nous a semblé pour cela questionné le regard de l’Afrique sur le dérèglement climatique en temps qu’une des préoccupations majeures de notre siècle puisqu’il touche sous différentes formes l’ensemble des populations mondiales. Ses effets sur les océans, (montée des eaux, acidification) ainsi que les activités humaines (industries, pêche, déforestation, tourisme…) engendrent des conséquences irréversibles telles que l’érosion du trait de côte, la destruction de certaines espèces ou de leur habitat et une augmentation des inondations. Ces évolutions mettent aussi en danger les populations humaines côtières qui devront à terme être déplacées, si des mesures d’atténuation et d’adaptation ne sont pas mises en place. Plus de 60% de la population mondiale est installée à moins de 10 km des côtes, et trente-huit (38) pays africains sont côtiers ou insulaires. Cette évolution du littoral est donc une menace sérieuse pour la vie et le développement des communautés côtières incluant des effets importants sur la biodiversité littorale.

Ces problématiques communes à tous les pays côtiers d’Afrique concernent également le littoral français et de nombreux autres pays dans le monde. Nous avons choisi de traiter des sujets universels liés au dérèglement climatique à travers une fiction, l’objectif étant d’alimenter les discussions en France et en Afrique et partout ailleurs dans un contexte culturel ou pédagogique. Le cinéma est pour ainsi dire, un outil formidable pour sensibiliser et discuter.

TOUT EST LIE – LE FILM

Dans un village installé sur le littoral gabonais, la vie y est rythmée par les activités halieutiques entre industries et artisanat, entre vie moderne et traditions.
Un jour, le chef du village reçoit un courrier du sous-préfet, les alertant de l’érosion côtière qui menace notamment la vie du village. Plus que réticents à l’idée d’évacuer le village et de devenir des « réfugiés écologiques », comme le dit Adira la prof de SVT (Sciences de la Vie et de la Terre), les habitants s’organisent en une cellule de crise composée des personnalités représentatives des métiers ou des intérêts variés. Proposer des solutions prenant en compte les paramètres et contraintes des différents acteurs n’est pas chose facile.
Comment inventer et satisfaire tout le monde, préserver leur village pour les générations futures ?
Puna, 10 ans, est venu passer ses vacances auprès de ses grands-parents. Pendant cette séquence de la vie du village, et alors que se prépare un mariage traditionnel, Puna s’attache avec détermination à sauver l’avenir d’une jeune tortue marine qu’elle croit condamnée. Entre vie quotidienne et évènements, c’est notre futur commun que ces actions mettent en jeu.
Un film de Nadine Otsobogo,
Production : Africlap  Coproduction : Toulouse Métropole
Production exécutive : Djobusy Productions Gabon
Avec le soutien de l’AFD et de l’institut Français.

TEAM

Nadine OTSOBOGO, Scénariste-Réalisatrice
Anne MAUMONT, co-productrice
Bernard DJATANG, Producteur délégué