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CAFÉ LITTÉRAIRE – AMILCAR CABRAL
22 août | 17:00 -19:00 CEST
AMILCAR CABRAL
Amílcar Cabral est né en 1924 à Bafatá, en Guinée-Bissau, d’un père instituteur capverdien, nommé Juvénal Lopes Cabral, envoyé en Guinée-Bissau par le régime portugais pour y enseigner. Sa mère, Iva Pinhel Evora était bissau-guinéenne, d’ascendance capverdienne. Du fait de son statut d’assimilado, Amílcar Cabral jouit comme son père du droit d’être scolarisé, ses compétences scolaires jugées remarquables lui permettent d’intégrer la première promotion coloniale admise à recevoir un enseignement supérieur en métropole, au Portugal. Son séjour au Portugal permet de rencontrer d’autres jeunes Africains déjà conscients des mouvements de décolonisation et d’émancipation qui s’enracinent peu à peu dans les sociétés coloniales africaines non lusophones.
Dirigeant historique du mouvement pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert, Amilcar Cabral a été assassiné à Conakry le 20 janvier 1973, trahi par certains de ses propres compagnons à la solde, selon toute vraisemblance, du régime colonial portugais.
L’indépendance de la Guinée-Bissau et celle du Cap-Vert furent officiellement reconnues quelques mois plus tard, en 1973 par l’ONU et respectivement en 1974 et 1975 par la Révolution portugaise des Oeillets… Amilcar Cabral était alors déjà entré dans l’Histoire comme l’un des principaux héros de l’émancipation africaine !
La commémoration des 40 ans de sa mort et les premiers pas vers la libération nationale nous aident à comprendre à quel point la contribution de Cabral a été unique, mais aussi à quel point sa pensée reste pertinente aujourd’hui.
« Le nom d’Amilcar Cabral est associé à une lutte de libération victorieuse, une tactique de guérilla innovante, des structures efficaces de gouvernance participative dans les zones libérées, mais aussi à une importante contribution intellectuelle. Cabral n’a jamais opté pour la voie facile. » Ces écris traitent du rôle de la culture, de la bourgeoisie locale et de la construction de l’unité dans les mouvements d’indépendance nationale.